Marquer sa production, à chaud ou a froid est une tendance forte.
Economie de packaging, d'encre et autres ressources, aspect authentique, fierté de marquer son produit au dernier moment expliquent cet engouement.
Les marchés de l’alimentaire de l’industriel à l’artisan n’échappent pas à cette tendance.
Quel matériau utiliser pour les outils de marquage alimentaire est alors une question pertinente.
Les graveurs utilisent principalement le laiton et l’acier inoxydable.
L’acier inox 304L est incontestablement « l’inox alimentaire », on le trouve dans la plupart des cuisines et laboratoires, ce n’est pas un hasard.
Le laiton de graveur, dit « laiton horloger » est chargé en plomb vous pouvez l’éliminer sans hésitation.
Reste le cas du laiton pauvre en plomb ( < 0,05%).
La première remarque reste la difficulté pour un profane de le différencier de son proche cousin plombé.
Ensuite, c’est une fiche technique la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) qui éclaire le débat.
La fiche sur le Zinc stipule (4.1) que la somme des teneurs en impuretés doit être inférieur à 0,15% ceci pour le plomb, le cadmium, le fer, l’étain, le cuivre et l’aluminium.
Rappelons que le laiton est un alliage composé principalement de cuivre et de zinc.
Même un laiton avec un taux en plomb inférieur à 0,05%, on est aù-dela des limites d’acceptabilité du fait du cuivre.
L’inox alimentaire (304L) apparaît donc comme le matériau à privilégier pour marquer l’alimentaire.
Cela tombe bien, depuis plus de 30 ans Charrier Gravure façonne l’inox alimentaire avec des finesses remarquables cf. la photo illustrant ce post.
Vous retrouvez ces produits électrique (200 ou 300w sont nécessaires pour chauffer de manière confortable) ou non sur boutiquedumarquage.net
Enfin, pour une matière souple, prenez l'option contour afin de limiter le marquage du support par le talon du bloc gravé.
Le lien vers la fiche DGCCRF:
www.economie.gouv.fr/dgccrf/Zinc
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